Blue Hill
La ville s'inspire de son
homonyme aux États-Unis, dans l'État du Maine.
La population de notre Blue Hill s'estime aux alentours de
2500 habitants et la ville s’étend sur une superficie d’environ 70 km². Quant à son environnement extérieur, il englobe la forêt Aconite ainsi que les montagnes et s'étale sur environ 50 km².
Blue Hill comporte les mêmes lieux phares qui existent déjà dans la ville d'origine comme la maison de Jonathan Fisher, célèbre ministre aux multiples talents mais aussi la grande Bibliothèque Publique où la plupart des étudiants passent leur temps pour un futur qui leur semble incertain.
Entre les musées, le grand cinéma sur la place centrale ainsi que les montagnes et les petites plages, vous aurez de quoi faire ici. Cependant, veillez à ce que la brume ne vous rattrape pas.
Il est à noter que si Blue Hill s'inspire de la ville du même nom et du contexte des 80's, Vanish ne prend pas en compte les mêmes problématique racistes & queerphobes de l'époque. Il n'y a pas, dans NOTRE contexte, de racisme systémique ou d'homophobie banalisée. Néanmoins, et c'est à prendre en compte, il y a bien entendu des cas particuliers qui peuvent arriver. Donc vous êtes en droit d’exploiter ces sujets dans vos fiches mais ce n'est pas un système entier qui opprime vos personnages et surtout pas à Blue Hill.
Pensez à LIRE le règlement qui en parle déjà. La Mairie
Lieu
emblématique de la petite cité, la Mairie se trouve ici depuis bien longtemps, avant même l’apparition de la brume… La bâtisse date d’avant les années
1800 et a ainsi été rénovée au fil des ères afin d’en garder toute son authenticité.
Des vestiges sont gravés tout autour des murs extérieurs, de petits dessins d’enfants jusqu’aux promesses en lettre majuscule des amoureux transits, venir graver les siennes est devenu un
rite de passage, afin de ne jamais être oublié.
Monsieur Palatine, maire depuis des années maintenant, n’a jamais été détrôné de ce rôle qu’il chérit tant. Accompagné de plusieurs adjoints, de nombreux pôles sont disponibles - de la culture à l’animation, n’hésitez pas à postuler afin d’étoffer un peu plus l’environnement - quoique restreint, de Blue Hill.
Somptueuses et magistrales, les pièces sont d’une décoration extrêmement
moderne, peut-être un poil trop m’as-tu-vu, ce sont les goûts de Madame Palatine qui ont primé sur ceux du Maire…
Elle a été , au fur et à mesure du temps, aménagée de sorte à ce que les citadins puissent y
loger afin d’échapper à la brume et, le plus souvent, à la
solitude.
Un système d’aide pour les sans-abris est donc mis en place, offrant une réinsertion professionnelle ainsi qu’un logement à un prix dérisoire.
D’autres aides sont évidemment disponibles, notamment pour les plus précaires, alors n’hésitez pas à aller faire un tour dans les locaux.
J.F.K
Jonathan Fisher School est destinée à
tous les enfants qui n'ont pas les moyens d'intégrer le Pensionnat Scarlet. L'école regroupe toutes les classes sociales et il n'y a pas de distinction entre les élèves - techniquement, en réalité, c'est autre chose.
L'école Jonathan Fisher
mélange le collège ainsi que le lycée, il s'agit de deux bâtiments juxtaposés dans les quartiers Nord-Ouest de la ville, à l'opposé du Pensionnat.
Il existe une
rivalité entre les deux académies, élèves comme professeurs, exacerbée par les tricheries et les coups bas lors des rencontres scolaires de ces dernières années.
Véritable lieu de diversité, il y en a pour tous les goûts et vous ne devriez pas tarder à vous faire des amis -pour la vie probablement.
On ne peut pas dire que chacun soit respecté comme il le devrait, entre ceux qu'on considère comme des parias, ceux qui ne parviennent pas à intégrer les groupes plus populaires et ceux dont la banalité est l'attrait majeur de leur non-intégration, chacun doit s'adapter comme il le peut pour survivre.
L'école Jonathan Fisher se distingue du pensionnat Scarlet par son architecture classique et sobre. Le bâtiment s’articule sur trois étages et comprend un gymnase ainsi qu’un vaste terrain de sport. Il n'y a pas de dortoirs ici, les élèves rentrent directement chez eux après les clubs. Personne ne voudrait de toute manière s’éterniser dans les
vieux couloirs de l’école…
Pensionnat Scarlet
Les parents influents peuvent y envoyer leurs enfants sans redouter qu’ils se mélangent aux plus bas de l’échelle sociale - en théorie.
Entre opulence et maniérisme, les étudiants du Pensionnat Scarlet sont majoritairement issus de familles aisées, quoique l'établissement accueille six élèves boursiers par promotion, trois collégiens ainsi que trois lycéens sans distinction de classe. Il s'agit d'un tirage au sort annuel afin d’être sûr que personne ne soit éludé de l'équation.
Les candidatures pour y participer peuvent être effectuées à tout moment de l'année pour la suivante.
Les
boursiers sont souvent
rejetés des autres élèves -si le brouillard est considéré comme
l’ennemi principal de la ville, il semble que l’écart des milieux sociaux de Blue Hill soit réputé si infranchissable et teinté d’un mépris à peine dissimulé, qu’à côté la brume semble avoir meilleure réputation.
En raison de la rivalité affichée envers les étudiants de l'école publique, Scarlet les intègre rarement comme des leurs et ce, même après des années.
Le Pensionnat Scarlet possède une architecture néo-romane ainsi que deux étages et divers clubs pour permettre aux élèves de s'épanouir.
Les extérieurs sont luxueux, la médiathèque face à la cantine flambant neuve et le gymnase à la pointe après les dernières rénovations. Les équipements de Scarlet ont tout pour susciter l’envie chez les adolescents de Jonathan Fisher.
Les dortoirs sont dans un bâtiment situé à l'autre bout du terrain -les filles et les garçons sont séparés et l’attribution des colocataires de chambres est au
bon vouloir de la direction de l’école.
Les élèves ne sont
pas autorisés à quitter le dortoir après
20 h. et les surveillants se relaient afin de surveiller qu’un chacun se trouve bien dans son lit ! Il n’y a jamais eu d’incident concernant la brume au Pensionnat, les parents ne s’inquiètent donc que rarement de savoir leurs enfants hors de chez eux.
Uni. George Stevens
Derrière les rivalités mondaines et futiles des adolescents, ils vont devoir grandir et apprendre à se supporter. L’université comme la Mairie est présente depuis plus d’un siècle et était à l’
origine un pensionnat pour
jeunes filles. Des
drôles d’histoires rôdent autour de cette petite bâtisse dont l’architecture rappelle plus celle d’un couvent qu’une réelle école.
Les anciens dortoirs ont été arrangés afin d’en faire des salles de cours -on en compte ainsi une dizaine, réparties entre le rez-de-chaussée ainsi que le premier étage. Le
vieil oratoire à l’arrière de l’université n’est désormais plus accessible -un accident
tragique ayant eu lieu il y a déjà une trentaine d'années, les portes sont désormais scellées et plus personne ne veut s’en approcher, de près ou de loin.
La cantine de l’école est tenue par les bonnes sœurs de l’église, le budget étant plutôt serré ces derniers temps.
La
campanile sonne toujours et sert de clocher pour toute la ville -l’église n’en possédant pas.
Il arrive que de nouvelles licenses soient ajoutées aux cursus universitaires -notamment lorsque de nouveaux professeurs arrivent de contrées lointaines.
Pour le moment, on ne compte que
les Sciences et Sciences Humaines, le Droit, les Lettres et l’Art.Le nombre d’étudiants
semble s’amoindrir d’année en année -car la plupart ne voient pas pourquoi ils devraient avoir un diplôme dans une ville où tout semble s’obtenir par lien de sang.
Mines Alizées
Endroit fantasmagorique pour les enfants de Blue Hill et point
économique culminant pour la ville, l’industrie de la ville a longtemps parié sur elles afin de réussir à s’imposer.
Les galeries s’étendent sur
six étages dont les dédales sont dignes d’un labyrinthe.
L'exploration du
deuxième niveau est toutefois déconseillée, l’oxygène y étant beaucoup plus rare, d’autres dangers peuvent également vous guetter. Cependant, si vous tenez toujours à fureter à travers les mines, une zone totalement sécurisée a été mise en place -quoiqu'on l'appelle la
Safe place, vous n'êtes jamais vraiment à l'abri d'un éboulement et personne ne désire rester dans un tel endroit en pleine nuit.
Les ouvriers des tunnels ont juré y avoir entendu les comptines glaçantes de voix enfantines et le couinement des souliers derrière eux, la nuque hérissée de souffles tièdes.
Entre balivernes et fonds de vérité, les récits se sont mélangés à tel point que les habitants sont désormais bien incapables de démêler le vrai du faux. Le malaise est encore plus palpable depuis que l’on a découvert qu'au-delà du troisième étage, la brume semble être là en permanence…
Les mineurs, tout comme les employés de la centrale, ont droit à
des préfabriqués à une dizaine de minutes des mines. Pour la plupart, il s’agit d’un lieu de vie et ils ne s’aventurent que rarement en ville, si ce n’est pour faire des réserves ou prendre des nouvelles des habitants.
Centrale Nucléaire
La Centrale Nucléaire se trouve à l'extérieur de la ville, au milieu des bois où le silence règne en maître, tandis que les entités vagabondent sans s’épuiser.
La Centrale est de dimensions modestes et le parc nucléaire s'étale sur des kilomètres, il s'en échappe une
aura abominable qui en ferait frémir les plus courageux.
Les téméraires qui ne craignent ni l'effroi ni les on-dit sur ce qu'il s'y passe, sont pris à la gorge par l'
odeur pestilentielle qui émane des environs ! Il n’est pas rare de retrouver des cadavres d’animaux ou des ingénieurs, qui, par inadvertance, ont oublié de fermer les portes.
Autour de la centrale se trouvent
plusieurs préfabriqués servant de dortoirs à ceux n’ayant pas le temps de rentrer chez eux. Ils sont gratuits et la majorité des employés y trouvent finalement un foyer, quoique rudimentaire et peu spacieux.
L'édifice est la source principale d’alimentation en électricité de la ville et autrefois, des environs. Des coupures imprévisibles peuvent parfois survenir, plongeant Blue Hill dans le noir complet et sans possibilité d’y remédier. Personne ne sait à quoi c’est dû, beaucoup suggèrent qu’il s’agit du champ magnétique autour de la ville, celui empêchant quiconque de s’échapper.
Le lieu est protégé par des grillages ainsi que des barbelés délimitant tout le territoire de la centrale- néanmoins, si on cherche bien, il y a plusieurs petites ouvertures. Les portes sont toujours verrouillées et il est impossible de pénétrer les lieux sans disposer d’un
badge d’entrée ou d’une
carte magnétique, uniquement ceux travaillant directement là-bas en possèdent
une.