Imposant et extravagant, le pensionnat privé Scarlet fait la fierté de Blue Hill. Sa réputation est nationale, et explique en partie pourquoi la ville continue d'attirer du monde malgré les mystères et la sombre réputation qui l'entourent, et l'éducation qu'elle offre à ses élèves est digne des plus grandes écoles du pays. Malgré les nombreux travaux d'aménagement entrepris dans l'école, Scarlet conserve son charme d'antan, avec sa bâtisse classique et ses jardins entretenus à la perfection — de quoi faire rêver les parents lorsqu'ils visitent l'établissement.

Le Café Crème n'a plus rien à prouver à personne. Installé ici depuis des années et faisant office à la fois de pâtisserie et salon de thé, Monsieur et Madame Mercier proposent des pâtisseries françaises dont tous raffolent !
Les prix sont excessifs vous diront la majorité et pourtant, ça n'empêche pas les clients de défiler du mardi au samedi...

L'église Barthelemy n'a pas changé depuis la naissance de Blue Hill. Modeste, quelque peu rustique et carrément vieillotte, elle demeure un lieu très fréquenté par la population. Si la mairie a plusieurs fois exprimé le désir de rénover entièrement l'église, les habitants et les membres de la paroisse s'y sont toujours opposés, préférant conserver la bâtisse telle qu'elle l'a toujours été, même si elle a fini par faire tâche au milieu du décor tape-à-l'oeil de Beaumont.

Le siège de la Gazette de Blue Hill se situe au deuxième étage d'un bâtiment simple, passe-partout, sans fioriture, presque isolé du reste de Beaumont. L'antique journal de Blue Hill a récemment fait peau neuve, suite à un changement de propriétaire et de directeur de publication, et la plupart des anciens journalistes ont pris leur retraite, laissant place à une nouvelle génération de reporters tout aussi passionnés que les précédents, et peut-être même un peu plus.